
En choisissant parmi les 149 mesures proposées par la Convention citoyenne sur l’Ecologie, l’insertion dans la Constitution par un référendum « la garantie de la préservation de la bio-diversité et de l’environnement et la lutte contre le changement climatique » , le Président français choisit la facilité du verbe face à l’action,
Dans ma belle île de Corse, en matière d’environnement, les citoyens attendent que l’on en finisse avec la bétonisation des côtes qui a repris de plus belle, qu’on règle enfin le scandale des déchets toujours enfouis dans notre sol, qu’on remplace les centrales au fuel lourd, qu’on protège et valorise mieux notre forêt, nos fonds marins et notre monde rural en perdition. Ce n’est pas un changement d’u article d’une constitution..
Dans le même temps, tous les signaux du gouvernement sont négatifs pour l’environnement: réintroduction des néonicotinoïdes, autorisation généralisée à l’implatation des éoliennes, loi qui permet aux Préfets de passer outre aux associations de défense de la nature pour de gros projets économiques ou d’infrastructures, privatisation des forêts et des barrages …
On voit bien le piège dans lequel certains pourraient tomber: perdre les proies pour une ombre, fermer les yeux sur des actes pour se contenter de belles paroles
L’Ecologiste sera-t-il le corbeau de la fable face au renard ?
Henri Malosse
15/12/2020