
Les bureaucrates européens et les médias à leurs bottes, font tout pour nous faire croire à un happy End sur le le BREXIT avec un soit-disant « Miracle » obtenu ce soir !
En fait, quelques rappels à nos mémoires sont bien utiles ici :
Le BREXIT est le résultat d’un mécontentement de la population britannique face à la bureaucratie européenne omnipotente. David Cameron a joué avec le feu en lançant, pour des raisons électoralistes, un référendum qu’il pensait gagner haut la main grâce à des concessions importantes de l’UE. Mais la colère des Britanniques a dépassé toutes les prévisions. Certes il y a eu des manipulations d’opinion dans le camp des « Leave », mais tout autant du coté des « Remain ».
Dans ce jeu, bien entendu, et contrairement à ce que les médias nous assènent, c’est l’Union la grande perdante, car c’est la première fois depuis 70 ans qu’un pays quitte le navire, et pas des moindres, c’est 12 % de la population et 15 % de notre richesse.
Les négociations du « divorce » et celles du régime futur des relations UE-UK (celles conclues ces jours-ci) ont duré pour permettre aux deux camps de « sauver la face », mais en réalité tout avait déjà été acté lors du premier accord, il ne restait que quelques tonnes de morues, harengs et coquilles saint jacques à se répartir.
La toute puissante Allemagne, fort mécontente du mauvais signal politique donné par le BREXIT et de se retrouver dans un horrible tête à tête avec ces « Français indisciplinés et allergiques à l’économie de marché », a essayé jusqu’au bout d’empêcher le BREXIT, aidé par des bureaucrates européens aux ordres.
Mais quand Boris Johnson l’a emporté sur Theresa May, les jeux étaient faits et la Chancelière, pour limiter les dégâts, a imposé un accord qui, de fait, maintient le Royaume Uni dans la périphérie de Berlin. Boris n’avait pas vraiment d’autre choix d’ailleurs, malgré également des rodomontades électoralistes, vu la situation de division de son pays. La menace de la séparation de l’Ecosse est bien réelle !
Quelques élements du compromis donc:
- les grandes libertés de circulations ( personnes , biens , capitaux) demeurent
- Le Royaume Uni continuera d’appliquer les règles européennes existantes , mais avec moins de bureaucratie – pour l’avenir ce sera au cas par cas, une sorte d' »opting out » permanent ( obtenu déjà par David Cameron en 2015..)
- Le Royaume Uni ne payera plus pour les politiques européennes (agriculture, cohésion ) qu’il n’aimait pas mais pourra continuer d’être associé aux programmes populaires tels ERASMUS
- L’Irlande du Nord se trouve, de facto, englobée dans le marché unique européen puisqu’il n’y aura pas de frontières entre les 2 Irlande avec un système bureaucratique de « contrôles virtuels », inutile à expliquer ici car de fait « bidon » ! En réalité, il y aura certainement de la fraude de part et d ‘autre pour faire rentrer ou au Royaume-Uni ou dans l’UE certains produits importés d’ailleurs. Mais Berlin et Londres s’en moquent !
Concrètement, qu’est-ce qui changera ? Pour dire vrai, presque rien, sauf une UE affaiblie !
Le grand bénéficiaire du « deal » est donc bien le Royaume Uni, malgré les efforts désespérés de Michel Barnier et de quelques bureaucrates européens de « faire payer les Anglais » de leur affront et pour faire croire le contraire !
Les Britanniques auront certainement le beurre de l’Europe, peut être pas l’argent du Beurre, mais bien sûrement aussi « la crémière »
Les seules victimes de cette fausse vraie négociation sont finalement les Harengs, cabillauds et autres coquilles saint jacques qui auraient pu espérer au moins une trêve pour Noël ! Sachant que les pêcheurs britanniques écoulent la majorité de leurs prises …sur le marché européen, il n’y avait pas besoin d’avoir fait l’ENA pour deviner qu’un accord allait se faire ..
Un avis sur « BREXIT : la fausse vraie surprise du « deal » »